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Lacharité ne périt jamais. » (1 Corinthiens 13:4-8 1 Corinthiens 13:4-8 [4] La charité est patiente, elle est pleine de bonté; la charité n'est point envieuse; la charité ne se vante point, elle ne s'enfle point d'orgueil, [5] elle ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s'irrite point, elle ne soupçonne point le mal, [6] elle ne se réjouit LAmour prend patience, il est plein de bonté. L'amour n'est point envieux ; l'amour ne se vante point, n'est pas irrespectueux, il ne cherche point son intérêt, il ne s'irrite point, il ne soupçonne point le mal. L'amour pardonne tout, il croit tout, il 1Corinthiens 13 4 La charité est patiente, elle est pleine de bonté; la charité n'est point envieuse; la charité ne se vante point, elle ne s'enfle point d'orgueil, 5 elle ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s'irrite point, elle ne soupçonne point le mal, 6 elle ne se réjouit point de l'injustice, mais elle se réjouit de la vérité; 4L’amour est patient, il est plein de bonté; l’amour n’est point envieux; l’amour ne se vante point, il ne s’enfle point d ’orgueil, 5 il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche point son intérêt, il ne s’irrite point, il ne soupçonne point le mal, 6 il ne se réjouit point de l’injustice, mais il se réjouit de la vérité; 7 il excuse tout, il croit tout, il espère Lamour est patient, il est plein de bonté; l'amour n'est point envieux; l'amour ne se vante point, il ne s'enfle point d'orgueil, IL ne fait rien de malhonnête, il ne cherche point son intérêt, il ne s'irrite point, il ne soupçonne point le mal, Il ne se réjouit point de l'injustice, mais il se réjouit de la vérité; il excuse tout, il Ou Faire Des Rencontres A Lyon. Il y a tous les archétypes du polar classique un mort, un flic et une femme fatale. Le Coréen Park Chan-wook prix de la mise en scène au dernier Festival de Cannes y ajoute une belle touche de romantisme pour en faire un mélodrame sur fond de paysages brumeux et du lamento de la Symphonie n°5 de Mahler. Dans Decision to Leave - titre bien énigmatique ! -, l'intrigue est complexe mais on s'y abandonne comme dans un vertige hitchcockien tant l'exercice est original et d'un érotisme raffiné. On suit donc un certain Hae-jun Park Hae-il, un policier de Busan, marié et insomniaque, qui enquête sur un homme retrouvé mort au pied d'une falaise. Crime, accident ou suicide ? Son flair le conduit à l'épouse de la victime, Sore Tang Wei, une mystérieuse immigrée chinoise qu'il soupçonne. L'interrogatoire tourne au jeu de la séduction. Tous deux s'attirent comme des aimants, pas comme des amants car tout se passe dans les têtes et non dans les corps. Que faire de cette veuve pas du tout éplorée, insaisissable et lointaine ? La faire avouer ou la protéger ? Park Chan-wook brouille les pistes, nous balade dans une ville noyée de solitude, joue avec les apparences, les flous, les regards dérobés, les textos inquiétants et se livre non pas à l'autopsie d'un meurtre mais à celle d'un couple, à la naissance du sentiment amoureux cher à Stendhal. Impossible de ne pas succomber à cette échappée belle de deux heures dix-huit minutes§ Jean-Luc Wachthausen Decision to Leave », en salle le 29 juin. Vidéo. La bande-annonce de Decision to Leave », de Park Chan-wook. > Le coin du polar Pôle position Un Malø, par les températures qui courent, c’est un peu comme ouvrir le frigo. Grande bouffée d’air frais. Glacial même. Il fait – 16 °C dès le premier chapitre, on tombe à – 49 °C avant la fin du roman ! Pour la quatrième fois depuis 2018, le Français Frédéric Mars, sous un pseudonyme piégeux d’un ø barré à consonance locale, livre son flic danois d’origine inuit, Qaanaaq Adriensen, à une enquête dans le Grand Nord. On bascule dans le paradis blanc du pôle, au Groenland, on s’amuse des expressions vernaculaires le kalaallisut est la langue officielle, et à suivre un grand raout des meilleurs flics de la zone – moins un, l’Islandais a disparu – qui s’apprêtent à partir en bande, comme en team building, vers la station de recherche Summit. Sauf que, dans ce polar polaire, le périple prend des airs d’exploration en milieu hostile. L’équipée, comme dans un Jules Verne, se voit poursuivie par le pire des ennemis celui dont on devine la présence sans jamais le voir§ Julie Malaure Summit », de Mo Malø La Martinière, 400 p., 21€. > Bande dessinée Goossens rencontre Dieu Il est l’un des secrets les mieux gardés de la BD française. Si Daniel Goossens est adulé de ses pairs il a obtenu le Grand Prix d’Angoulême en 1997, et si Benoît Poelvoorde ou Michel Hazanavicius ne cessent de clamer leur admiration pour ce pilier de la revue Fluide glacial, le dessinateur œuvre dans une discrétion toute relative depuis près d’un demi-siècle. Chercheur en intelligence artificielle dans le civil, héritier de l’immense Marcel Gotlib, Goossens est un inlassable explorateur d’un continent bien à part, celui de l’absurde, à l’image de ses deux héros fétiches, Georges et Louis, irrésistibles émules de Bouvard et Pécuchet. Dans La Porte de l’Univers, il met en scène un certain Robert, humoriste à moustache en pleine déconfiture, et dont les numéros en tutu et patins à roulettes ne font plus rire personne. Robert croisera une prostituée amatrice de Corto Maltese, avant de se retrouver en prison pour une blague de chaise qui a mal tourné puis dans un camp militaire réservé aux comiques dangereux. À ce degré de délire minutieusement orchestré, qui ne pouvait se conclure que par une rencontre avec Dieu himself, on ne voit guère que les Monty Python pour rivaliser avec le maître Goossens§ romain brethes La Porte de l’Univers », de Goossens Fluide glacial, 88 p., 18,90 €. > Le poche Éloge du mariage ? La différence entre les romans anglo-saxons à la noix de coco et ceux de la Suédoise Katarina Mazetti réside dans une psychologie très affûtée des personnages et une trivialité malicieuse, ce qui donne à l’ensemble une impression de foire de récré bien organisée. Dans Le Mec de la tombe d’à côté, son best-seller planétaire, elle avait prouvé qu’un cimetière pouvait s’avérer être un excellent endroit pour draguer deux jouvenceaux-boulets s’y muaient en bêtes de sexe. Elle est de retour avec 29 petites histoires réussies de mariages ratés. Hommes, femmes, jeunes, vieux, hétéros ou homos, primo-divorcés ou habitués de la chose, tous se sont aimés pour le meilleur et pour le pire, jusqu’à ce que le divorce les sépare ils n’eurent pas beaucoup d’enfants. On a tous une bonne raison de divorcer. Mais combien de le regretter ? Enfin seuls ! Enfin libres ! Mais au fond, de quoi ? Entre dérision et désillusion, cette comédie caustique et gouleyante est peut-être le meilleur éloge du mariage qu’on ait jamais lu§ marine de tilly Petites Histoires pour futurs et ex-divorcés », de Katarina Mazetti Babel, 224 p., 7,70 €. > Dictionnaire Gary de A à Z Il s’exprimait en russe, en polonais, en yiddish, écrivait en anglais et en français, jouait de pseudonymes. Romain Gary 1914-1980 était un magicien des mots. Est-ce pour cela que les siens ne se périment jamais, et que l’homme demeure d’une modernité absolue ? Cet Abécédaire, composé de ses textes, permet de faire le tour, de A à Z, de son humanisme d’avant-garde. Qui d’autre que lui avait vu venir la crise écologique ? Notre destin est lié à la survie des forêts tropicales amazoniennes, du plancton marin, du poisson de nos lacs et rivières et, par extension, du loup, du grizzli et de l’aigle d’Amérique », plaide l’écrivain en… 1974. Féministe avant l’heure, il torpille la masculinité toxique » J’ai toujours fait mon possible pour développer cette part de féminité que tout homme possède en lui, s’il est capable d’aimer », déclare-t-il en 1980. Mais être percutant ne l’empêchera jamais d’être drôle W. C. Fields, Chaplin, Groucho Marx ont été les plus fortes influences que j’ai subies », confie-t-il en 1974. Lanceur d’alertes, Gary ? Oui. Et éternel pourvoyeur d’éclats de rire§ ÉLISE LÉPINE L’Abécédaire de Romain Gary », textes choisis par Mireille Sacotte et Marie-Anne Arnaud Toulouse L’Observatoire, 256 p., 21 €. > Série Les anti-Bonnie and Clyde Olivia Colman et David Thewlis, insoupçonnables. En 2014, Susan et Chris Edwards, couple sans histoires, sont condamnés à la perpétuité pour le meurtre des parents de Susan, commis seize ans plus tôt, et dont les corps ont été retrouvés dans leur jardin. C’est de ce sordide fait divers, qui a défrayé la chronique en Angleterre, que s’inspire le fantasque Will Sharpe, six ans après son étonnante série Flowers. Amateurs de thrillers et de chasse à l’homme, passez votre chemin. Avec cette nouvelle pépite so british, Sharpe pulvérise les codes du true crime pour questionner le mythe, le fantasme et la réalité. Grâce aux virtuoses Olivia Colman The Father, The Crown et David Thewlis Harry Potter, Fargo et à une mise en scène qui déborde d’imagination, on pénètre dans le subconscient de ces anti-Bonnie and Clyde fans de Depardieu, prêts à dépenser des fortunes en affiches de films… Aussi décalé qu’efficace§ Victoria Gairin Landscapers », minisérie en quatre épisodes saison 1. Sur Canal+. Vidéo. La bande-annonce de Landscapers ». > Les choix du Point » One-man-show. Ricky Gervais. Humoriste, acteur, réalisateur, Ricky Gervais est l’une des figures de proue de l’humour à l’anglaise. Dans ce nouveau spectacle, il parle de ses chats, de son surpoids, de son athéisme… mais aussi de transsexualité, de néoféminisme ou de cancel culture. Sans filtre, mais pas sans tendresse, outrancier mais humaniste, il est profondément attaché à la liberté d’expression, même, et surtout, quand ça gratte. Sur Netflix. Série. Des gens bien ordinaires ». Imaginez un monde à l’envers, dans lequel ce sont les femmes qui harcèlent et rudoient les hommes, rendus à l’état d’objet dans les pornos qu’elles réalisent. Dans cette série écrite et réalisée par l’ancienne star du X Ovidie, un jeune étudiant en sociologie se rebelle et décide de passer, à son tour, derrière la caméra. Une dénonciation du sexisme ordinaire, qui nous fait rire, mais nous épargne les leçons de morale. Sur Canal+. Vidéo. La bande-annonce de Des gens bien ordinaires ». Musique. Moonchild Sanelly. Elle a chanté sur des albums de Beyoncé et de Gorillaz. Pour Phases, son deuxième album studio, la Sud-Africaine Moonchild Sanelly nous offre un cocktail explosif de gqom, mélange de house et de sonorités africaines, qui concentre l’énergie et la fureur des townships sud-africains. Voilà de quoi danser dans la moiteur des nuits d’été ! Phases, de Moonchild Sanelly Transgressive records. Vidéo. Le clip de Strip Club », de Moonchild Sanelly. sajinjeon/2022 CJ ENM Co., Ltd., MOHO FILM. ALL RIGHTS RESERVED – Ulf Andersen/Aurimages via AFP – Sky UK Ltd./HBO/Sister

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